BlitzKrieg

[nounours59 [nerviens]]

la blue ayant percé le mur antichar à plusieurs endroits ,les renforts britanniques s'enfonce direction l'intérieur du pays ...

la blue continu son nettoyage avec l'appui de la navale :le casino,Ouistreham et ses bunkers et Merville (barbelés,mines et allemands embusqués)
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COLONEL BACKTOWN dit "GRIZZLI" TASK FORCE BLUE

[nounours59 [nerviens]]

Avec tout ça le major TROY a travaillé sous le feu ennemi pour nettoyer les bunkers et les tobrouks...
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COLONEL BACKTOWN dit "GRIZZLI" TASK FORCE BLUE

[nounours59 [nerviens]]

Le port de COLLEVILLE RÉSISTE ENCORE...

Une batterie s'est particulièrement distinguée en coulant 10 barges de débarquement au cours de la partie.(celle à l'entrée du port)
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COLONEL BACKTOWN dit "GRIZZLI" TASK FORCE BLUE

[nounours59 [nerviens]]

Les forces anglaises sont obligées de se diriger vers BERNOUVILLE,où se situe le seul pont intact sur l'Orne et tenu par les paras britanniques ...
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COLONEL BACKTOWN dit "GRIZZLI" TASK FORCE BLUE

[nounours59 [nerviens]]

Devancer par la red force avec ses blindées qui ouvrent le passage...


http://www.les-nerviens.org/pages/accueil.php
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COLONEL BACKTOWN dit "GRIZZLI" TASK FORCE BLUE

[playgame]

salut

nous avons utilisés tellement de figos!!!!!!!!!que nous avons du faire appel aux veterans d"afrique et d'italie

c'est pour cela que les churchills et certains shermans n'ont pas eu le temps d'avoir une nouvelle couche de peinture

voili voilou
fred

[Captain Foupoudav]

Considérations quant à l'importance du support aérien et du soutien naval dans l'opération BIG BET . /Rapport du coordinateur EASTWOOD

À propos d l'artillerie de marine (batteries de 220mm) voir le post consernatnt la destruction des bâtiments dans le chapitre "Règles 1ère version"... Pour faire court, Bof !
L'aviation alliée disposait de 8 escadrillesde chasseurs bombardiers ;
4 de Typhoons à roquettes et 4 de P-47 à roquettes également !
nombre de tours de vol limité à 7 tours avec 0 tour entre les tables (on pouvait juste faire un aller retour jusquà la dernière table, en restant donc un seul tour en maraude dans le secteur de Carentan... Arrivée automatique le tour suivant la demande... nombre d'avions, ciblage, effets de l'attaque comme dans notre BK nationale... Mais (il y a toujours un mais) toute aviation devait subir un tir AA générique par table ; en gros , 1 risque sur 36 de nuit et 1 risque sur 18 de jour... le commando brit a perdu un planeur Hamilcar descendu en flammes de nuit par la FLAK (on a joué pas moins de 20 avions de nuit (dakota, horsa hamilcar avec tetrarch, waco) pour l'ensemble des opérations aéroportées avec donc 1 perte (1/36 statistiquement)... Pour les chasseurs les pertes ont été plus sévères (pas loin de 15% pour 5 statistiquement) mais les résultats souvent décisifs ! Ce sont eux qui ont sauvé les alliès (un peu de patience et vous saurez pourquoi!). On a aperçu une paire de Stuka dans le ciel , un tour ou deux, par bravade ; mais souvent c'étaient des étoiles ou des cocardes qui vrombissaient à l'affût de l'ennemi !

[Captain Foupoudav]

Du Sgt Tomas HAWK, dit H !
A sa légitime épouse, Hillary MEPATOULEJOUR,
Danbury, Connecticut


A Vranches, ou pas loin, le 10 juin 1944

Ma Chérie,

J’espère que tu vas bien, et que notre petite Nancy ne souffre plus trop de
ses dents. Elle doit avoir grandi, cette jolie poupée aussi jolie que sa
maman. J’espère aussi que tu n’as pas eu trop de mauvaises nouvelles de
cette opération en France à laquelle j’ai participé, avec mes copains de la
compagnie F. Le black out jusqu’à aujourd’hui m’empêchait de pouvoir
t’écrire.

Je t’envoie cette lettre pour te dire que je vais bien. Ne t’inquiète pas de
l’aspect bizarre de mon écriture, mais j’ai l’épaule salement amochée, et
j’ai bien du mal à tenir mon crayon. On me dit que j’ai sale mine, mais y a
pas de problème, car bonne est ma ligne de conduite à présent. J’ai essayé
de la main gauche, mais je ne fais que des gribouillis. Le chirurgien, que
les copains appellent affectueusement Nonosse, est confiant, il a dit que
tous les éclats dangereux ont été extraits de mon omoplate, et toute
amputation n'est plus qu'hypothétique. Je devrais revenir au pays avant la
fin du mois. Je suis impatient de te revoir, tu me manques beaucoup.

J’ai participé à la première vague d’assaut. Nous avions été tous préparés
longuement à grimper des falaises de la pointe du Phoque, et notre opération
réelle, décidée à la dernière minute selon Charlton qui est toujours bien
renseigné, a consisté à conduire nos barges à l’assaut d’un minuscule port à
marée haute. Il s’appelle Conne Ville, ou un truc comme ça. Tu m’expliqueras
quel type de salades ils servent au mess du haut commandement, car les
grosses huiles de là haut ont sûrement bien abusé du vinaigre pour nous
foutre dans un pétrin pareil. Et l’addition a pour nous été sacrément salée,
je te dis que ça.

Sur la jetée d’entrée du port, nous avons été accueilli au lance flammes, et
tous les gars de la barge de Franklin (tu sais celui qui adorait nous
inviter à ses barbecues du dimanche) ont grillé comme des saucisses juste
avant de prendre un ticket pour l’enfer. Au moins, ils étaient dans
l'ambiance. Et l’autre péniche, où se trouvait Chicken (tu sais, celui qui
nous tenait toujours tête en proférant que rien ne vaut l’ail) qui nous
précédait a été accueillie à coup d’un quatre vingt huit qui l’a explosée
comme une farce dans une dinde de Thanksgiving. Les deux tiers de notre
unité a disparu en quelques secondes, engloutis dans des flots noirs et
déchainés. A l'amer, le moral, je te dis que ça. Quelle saloperie. Parait
que pour la compagnie E, débarquée à l’Est, ça été pareil, deux barges sur
trois ont explosé sur une mine avant même d’atteindre la rive. Quelle
horreur !

Miraculeusement épargné, mon groupe a pu pénétrer dans ce port qui ne
ressemblait à rien, et nous nous sommes mis à l’abri autant que possible,
sur recommandation du Sergent Piper, sous les bittes d’amarrage pour éviter
les réactions ennemies qui jaillissaient de je ne sais où.
Une fois que nous avons repris nos esprits, après nous être concertés par
gestes de nos dix doigts où le majeur jouait un rôle prépondérant, nous
sommes montés à l’assaut d’un nid de DCA, et nous l’avons fait taire
définitivement. C’était déjà ça. Mais nous entendions les bruits des bottes
de ces s… de s… qui venaient pour nous cueillir par derrière. Alors le
Lieutenant Dan nous a dit de préparer les fumigènes pour faire mouvement et
aller détruire le bunker qui abritait le quatre vingt huit, mais une énorme
explosion a illuminé mon horizon juste avant que je tombe dans les pommes.
En Normandie, t’imagine !!! C’est un comble, non ? En tous les cas, ça me
sidère !

Plus tard, je me suis réveillé dans une encoignure, près du quatre vingt
huit, justement, et chaque fois qu’il tirait, de grandes explosions de joie,
accompagnées d’éclats de bouchons et de chants teutons ineptes suivaient
chaque déflagration sourde du canon. Selon la direction du tir, j’ai compris
qu’ils devaient prendre un malin plaisir à dégommer quelques unes de nos
embarcations en route pour les plages, et envoyer au fond quelques dizaines
de nos compagnons. Et j’imagine qu’ils prenaient ça pour une prouesse
guerrière. Leur chef s’appelait Heggel, ou Higgel, ou quelque chose comme
ça. Je l’ai trouvé complètement naze, je dois te le dire. J’aurais aimé lui
faire l’appeau, ou lui couper le sifflet, et alors il serait enfin tombé sur
un bec, mais hélas j’étais totalement paralysé, je n’avais plus de souffle.

Mais l’infirmière du fond du couloir me fait signe d’aller me recoucher, et
j’arrive au bout de mon papier. Je t’envoie une longue salve de baisers
explosifs, et je te préviens que je pense souvent à cette minuscule parcelle
de ton anatomie qui étincelle et dont je raffole, pour t’assurer que j’en
monterai vigoureusement à l’assaut en plusieurs vagues, je te le promets, et
je suis sûr que tu sauras alors ce que c’est qu’un lance flammes ! Rires !

Je conserve la deuxième feuille qu’il me reste pour écrire à l’état major,
afin de leur délivrer mon opinion à propos de cet assaut. Qu’ils arrêtent de
lancer les troupes les mieux préparées, les plus aguerries, les plus
performantes et les plus puissantes lors de la première vague, parce que
c’est une ineptie. Ils découvrent le terrain, débusquent les noeuds de
résistances et les implantations des équipements les plus destructeurs. Mais
une fois cela réalisé, mis en position difficile, ils ne peuvent que subir
les réactions ennemies en posture intenables, et s’éteignent
impitoyablement, sans possibilité de faire montre de leur réelle compétence
à s’adapter à un environnement qu’ils n’ont pas le temps de connaître
vraiment.
Je leur propose plutôt de faire débarquer les unités les plus aguerries et
les plus capables en deuxième vague, une fois que les enjeux et les
positions sont repérés, connus et transmis par radio aux superviseurs
opérationnels. Et là, leurs résultats seraient sans commune mesure avec ce
que nous avons nous-mêmes réalisé en ce jour si crucial que fut ce D-Day.

Je leur écrirai, mais sans trop de conviction. Croire que ces grosses huiles
pourraient tenir compte à l’avenir de l’opinion d’un simple sergent, même
Ranger, serait aussi farfelu que d’imaginer qu’un président des Etats Unis
d’Amérique, locataire de la si justement nommée Maison Blanche, puisse un
jour être noir…

Rire, ma chérie, tu sais bien que j’ai toujours été un peu fou. Je sais. La
seule chose que j’ai jamais faite qui soit réellement raisonnable ayant été
de t’épouser, je le reconnais aujourd’hui joyeusement.

Je t’embrasse tendrement, je suis impatient de te tenir dans mes bras

Tomas
Sincerely Yours,
Confidential and Censored Origin

[Alain Roudil]

Superbe lettre.
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Alain

[hammer]

j'en ai presque la larme au coin de l'oeil

(très belle prose)
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Hammer

« Sois pierre pour les méchants, cœur pour les amis, épée pour les ennemis.
Si tu as été ces trois choses, tu seras Périgourdin.».

[Captain Foupoudav]

Captain Foupoudav
compagnie B
1st battalion
4th US INFANTRY DIVISION "THE IVY"
TASK FORCE BLUE
Colonel BACKTOWN dit "le Grizzli" et major troy dit "the slow"


Bonjour mon Tendre Amour ,

Je t'écris d'un coin de Normandie nommé "wistreham" ou quelque chose d'approchant codé P pour notre opération BIG BET (le grand pari)...
Je suis vivant, et je t'aime ! La nuit de vendredi à samedi fut une nuit d'excitation passée sur la base où la radio ne cessait de diffuser "notre" swing Compagny B par les Andrew Sisters... Bizarrement je n'ai pas eu le mal de mer sur la Manche en pensant à Toi... Nous sommes arrivés à l'heure à notre rendez-vous, 06h00 en face de "wistreham" au niveau de Crazy Cat beach. Devant nous ça canardait déjà furieusement ; la cie heavy du bataillon qui nous devançait d'une demi-heure avait débarqué de nuit à marée haute... La totale ! 66% de risques de pertes avaient calculé nos supérieurs engalonnés. En fait un camarade sur deux était passé , Good bess the Gi's! Et moins de la moitié des barges ont été coulées par les "asperges" ! Les half track destinés à nous couvrir étaient bien là , en flammes, mais mur de protection contre les mortelles HMG ennemies ! Sur le flanc, les grosses pièces des bunkers ciblaient nos blindés sacrifiés à leur feu ; merci Backtown & Troy.... La porte du LCVP se baisse et on sort tous (unités sortant d'un barge idem unités débarquées d'un véhicule) ; miraculeusement pas de tir sur la section (chaque formation teutone ou alliée devait poser un marqueur de tir sur chaque unité désirant le faire, avant d'effectuer l'ensemble de ses tirs, sans, une fois les tirs enclenchés, pouvoir en modifier le nombre) ! Ensuite j'agis par réflexe ... j'avance, il paraît que c'est miné (quand on connaît la force d'une marée, je crois que c'est de la blague, on ne peut miner une plage; mais mystère ces salopards ont réussi et un groupe voisin de sauter ; Je lance au pas de charge toute ma cie Rifle et sa section de pionniers contre le mur(20cm+10course-5sable). les Tobrouk crachent la mort, lentement, très lentement, comme de façon irréelle , mais sûrement.... La section de Alan est clouée sur place (unité démoralisée sur la plage reste sur place). La cie C et une cie de Rangers du Major Towertoy se font accrocher par des troupes situées en surplomb sur la point du Hoc, juste à la limite de Double Dog beach sur notre flanc ouest... En voyant tous ces blessés (démoralisés) et tous ces morts autour de moi j'avais alors vraiment envie d'écraser à coup de crosse la gueules de ses ordures d'en face, certain qu'au moins la moitié , l'alarme ayant été donnée, rigolait grassement et sans pudeur en voyant la facilité de donner la mort ... Mais aujourd'hui j'ai croisé l'officier fait prisonnier qui tenait les bunkers Heinz et Hans du Hoc (un Prussien du nom de Von didutch ) ; pas un mot mais j'ai vu du respect dans son regard très bleu... J'ai aussi rencontré un brave gars de Bavière surnommé Didi affecté à une énorme batterie lourde dite de "Merville" bien content d'être encore vivant ! Pas de suffisance, pas de haine, aucun reproche chez ceux là , juste le sentiment d'avoir fait leur boulot... Comme nous d'ailleurs ...Maintenant la plage grouille de matériel britannique ou yankee qui monte au front ; bien sûr il existe toujours des combats entre exaltés qui n'ont toujours pas compris qu'ici c'était fini ... Il paraît que Bradley est bien embêté ; on avance pas assez vite et le bruit court que le pont de Vareville vient de sauter ; c'est par là que les rosbifs devaient passer . Je comprend mieux maintenant cette parade de blindés britanniques qui défilent devant les reste du casino et de la batterie de Merville pour sortir par l'ouest sur Bernouville...
Chérie, il me semble avoir vieilli de 10 ans en deux jours ; je suis fatigué...
Mais jamais de penser à Toi !
Tu me manques...
Ton Soldat qui t'embrasse