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[1ère GM] Règles artillerie
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Demarkation
Maréchal
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MessagePosté le: Mar Juin 03, 2008 8:29 pm    Sujet du message: [1ère GM] Règles artillerie Répondre en citant

Bonjour à tous,

Je voudrais intégrer une régle de "barrage roulant" pour les tirs
préréglés "attaquant".
Je pense à une progression de X centimètres à
chaque tour (activation d'une formation ?)
Chaque section d'artillerie serait affectée un barrage roulant
précis, sans test de munition (AMHA).
Une fois atteint le bord de table, le barrage roulant est fini.

La vitesse réelle était "généralement" de 200m/1' pour
les Français, 400m/2' pour les Allemands.
Leur but était de faire "baisser la tête" des défenseurs
et de gêner l'arrivée de renforts.
Bien entendu, dès qu'il fallait réduire un point "dur", les types
perdaient le barrage... Crying or Very sad, souvent définitivement.

Pour les gaz, ils étaient surtout employés en "neutralisation" de
zone, et en contre-batterie, en 1918.
Pas spécialement très léthaux, mais très génants pour l'adversaire (mobilité et réactivité réduite,etc...)
Je pense à un effet "démo", au moins temporaire, ou un malus
au tirs/mouvements....

Certains scénars du type "fortification" pourrait commencer par un défenseur testant une "démo" de ses unités (avec un malus), pour représenter l'effet du barrage préparatoire, sans avoir à le "jouer".

Toutes vos suggestions sont les bienvenues
(et sont nécessaires Wink )

A+

Marc
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Demarkation
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MessagePosté le: Ven Juin 06, 2008 6:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez les gars, un p'tit effort en souvenir des poilus ! Laughing

- barrage roulant

- gaz

- bombardement préliminaire

MERCI d'avance pour votre aide Wink

Marc
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steiner61
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MessagePosté le: Ven Juin 06, 2008 7:52 pm    Sujet du message: Re: [1ère GM] Règles artillerie Répondre en citant

Demarkation a écrit:

bien entendu, dès qu'il fallait réduire un point "dur", les types
perdaient le barrage.. souvent définitivement.


Je ne comprend pas ta remarque. Tu peut préciser.

Concernant l'efficacité d'un barrage roulant, tout dépend de la densité de pièces. Mais les survivants sont en état de chocs, les armes collectives sont HS, les tranchées et emplacement de combat sont bouleversés. Plus de liaison téléphonique.
Pour que le barrage roulant soit exploité correctement, il fallait que l'infanterie d'assaut colle au tir d'artillerie.

Sinon pour les gaz de combat, "Ne sont pas trés létaux", Si on parle en terme de décès, tu as raison, mais le nombre d'hommes hors de combat étaient effarant. lors de l'emploi de gaz comme l'ypérite, les pertes dépassaient les 50%. Les combattants n'avaient pratiquement aucune protection réellement efficace contre les vésicants.
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Demarkation
Maréchal
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Messages: 2173
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MessagePosté le: Ven Juin 06, 2008 9:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

Demarkation a écrit:
bien entendu, dès qu'il fallait réduire un point "dur", les types
perdaient le barrage.. souvent définitivement.

Je ne comprend pas ta remarque. Tu peut préciser.


Naturellement, avec une vitesse de 200m/1', tant qu'aucun point de résistance (ouvrage fortifié, nid de mitrailleuse blindé) solide n'est rencontré, la biffe arrive à suivre plus ou moins (sur un terrain défoncé), mais dès que le cas mentionné se présente, les unités ou une partie des unités, doivent manoeuvrer pour contourner l'obstacle et le prendre à revers, et pendant ce temps, le barrage s'éloigne, à son rythme.

C'est ce qui s'est passé sur le Chemin Des dames le 16 Avril 1917.
Nivelles a été critiqué pour la vitesse du barrage, mais cette
vitesse était "classique".
En revanche, la nature du terrain, très découpé, avait empéché de détruire/repérer beaucoup de point fortifiés, d'ou le décrochage
très rapide avec le barrage.

Citation:
Concernant l'efficacité d'un barrage roulant, tout dépend de la densité de pièces. Mais les survivants sont en état de chocs, les armes collectives sont HS, les tranchées et emplacement de combat sont bouleversés. Plus de liaison téléphonique.
Pour que le barrage roulant soit exploité correctement, il fallait que l'infanterie d'assaut colle au tir d'artillerie.


Et c'était tout le problème...Pour la densité, en 1917-1918,
la quantité de pièces (1 par 10m en moyenne, tous calibres
confondus pour les attaques importnates) et de munitions
permet un traitement "optimal", avec les limitations du genre
(en dessous de 200m/1', le barrage consomme trop de munitions)

Les survivants (non pas au barrage roulant, traité au 75mm
en général) mais au bombardement préliminaire (155mm +
mortier de tranchée 58T et 75T, matos équivalent pour les
Allemands) sont "à l'abri" dans les sapes (à l'épreuve).
Seuls quelques guetteurs ( 1 ou 2 par section) sont laissés
dans les tranchées. (ou ce qu'il en reste).
L'approche du barrage, reconnaissable à son avance rythmée
et aux calibres employés, signale au défenseurs que l'assaut
est proche.
D'où parfois l'utilisation de "faux barrages", suivis du "vrai" dès
que les défenseurs sont sortis des abris (quelques instant après le passage du faux)

Les armes collectives qui ne sont pas dans des abris
"blindés" (à l'épreuve du 75mm) généralement planqués,
sont descendues dans les sapes au début du préliminaire.

Je ne dit pas que ça rigole, l'ambiance est clairement morose,
mais ça ne se passe pas toujours aussi facilement quand
l'attaque s'élance.
D'ou l'idée de tester une démo pour toutes les unités du défenseur
lors d'un scénar "fortification"

Il suffit de quelques "braves" pour bloquer une attaque (c'est à dire
la ralentir suffisament pour permettre au contre barrage défensif
d'arriver)
Ce qui fait la différence, c'est que les défenseurs sont en
général à 1 contre 3, voire plus, au niveau de la première
ligne de tranchées.

Citation:
Sinon pour les gaz de combat, "Ne sont pas trés létaux", Si on parle en terme de décès, tu as raison, mais le nombre d'hommes hors de combat étaient effarant. lors de l'emploi de gaz comme l'ypérite, les pertes dépassaient les 50%. Les combattants n'avaient pratiquement aucune protection réellement efficace contre les vésicants.


Très juste, mais avec un effet très variable suivant le relief, la météo, etc...Le problème (AMHA) c'est de trouver pour BK une règle simulant
l'effet "moyen" des gaz de combat, sans tomber dans l'équivalent
d'une bombe à neutron sur les tables de jeu Laughing

D'autre part, en raison de ses effets durables, l'ypérite n'est
"pas trop" utilisée dans les zones d'assaut, où doivent passer
le gros des troupes attaquantes, mais plutôt sur les flancs, et
les arrières immédiats de l'ennemi, afin de bloquer/gêner, le
mouvement des renforts, la logistique, les appuis, etc...
La plupart des ypérités font partie des unités de soutien, à hauteur
de la ligne principale de résistance (+1.5/2km), donc hors de champs
dans un contexte BK (hormis scénar spécial)

Dans les zones d'assaut, on privilégie les gaz à effet peu durable,
mais immédiatement incapacitant pour l'adversaire, avec un cocktail phosgène, sternutatoire, lacrymogène...et explos, pour "couvrir"
et laisser l'adversaire dans l'ignorance de le présence des gaz
en question le plus longtemps possible.

Ceci étant, si je propose une règle sur les gaz, c'est bien que
je crois qu'ils ont un effet tactique réel, mais, AMHA, plus sur la
démo et l'incapacité temporaire du défenseur que sur ses pertes
(à l'échelle de BK, c'est à dire "1er échelon de combat")

Sur le barrage roulant, comment tu vois les choses pour
correspondre au mouvement des formations dans BK ?
Un barrage par formation ?

A+

Marc
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steiner61
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MessagePosté le: Sam Juin 07, 2008 7:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'avoue que j'en apprend pas mal en te lisant. Ma tasse de thé c'est plutôt la 2ème GM est les conflits contemporains. J'ai un peu lus sur la 1ère GM, mais c'est surtout la vision des combattants qui m'intéressait.

Concernant l'emploi de l'artillerie, je me base uniquement sur mon expérience personnelle, donc par rapport à l'artillerie de cette époque, il peut y avoir un décalage.

Le principe d'un barrage roulant est simple, une unité d'artillerie déclenche à un moment précis un tir sur une largeur de front précise. A intervalle régulier, l'unité fait progresser son tir.
Concrètement, cela se traduit par une correction de l'angle. Le pointeur prépare son goniomètre de X millièmes, au signal il pointe sa pièce sur les nouveaux éléments, puis la pièce tire.

En terme de jeu, il faut que le tir est l'infanterie ne soit pas synchronisé.
Le joueur qui a la main, active son tir d'artillerie. Celui ci est déjà réglé, l'ouverture du feu se faisait sur un horaire précis, donc pas de contact pour son déclenchement.
A l'activation suivante, l'infanterie est activée à son tour.
Pour le tour suivant, l'artillerie tire dans les mêmes conditions, mais le gabarit à progressé de X cm.
La progression est automatique, d'un tour à l'autre. Pour le gabarit de tir, à voir suivant le type de pièces. Je pense qu'en largeur, le tir peut englober une largeur de table.

Concernant l'utilisation des gaz de combats, il faut faire la différences entre les persistants et les fugaces. Dans les deux cas, le joueur qui déclenche le tir doit l'annoncer. Au niveau des effets:

Fugaces: Test moral + pénalité aux tirs + mouvements réduits pour une durée de X tours.

Persistants: Terrain contaminé jusqu'à la fin de la partie. Les unités présente sur ce terrain: Test moral + pénalité aux tirs + mouvements réduits.

Il faudrait prendre en compte la direction du vent, car les nappes de gaz pouvaient se déplacer.
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Demarkation
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MessagePosté le: Sam Juin 07, 2008 8:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Steiner,

C'est vraiment important pour moi de confronter "ma" vision
à celle d'autres, y compris plus branchés 2ème GM ou moderne.
Tout est bon à prendre, et en plus, sans vouloir te flatter, je trouve
que tes connaissances sur la 1ère GM sont excellentes.
Apparemment, tu es du métier, et tu connais bien BK, donc
j'en ai beaucoup à apprendre aussi Wink

Citation:
Le principe d'un barrage roulant est simple, une unité
d'artillerie déclenche à un moment précis un tir sur une largeur
de front précise. A intervalle régulier, l'unité fait progresser son tir.


OK, la différence avec le 1ère GM, c'est qu'a défaut de moyens trans fiables et rapides, le barrage se déplace suivant un plan de tir précis
et minuté.
Quand tu regarde des plans de tir de barrage roulant de l'époque,
la carte ressemble à une carte météo, le barrage remplaçant le
front pluvieux Laughing , avec, à chaque ligne, l'indication "H + x minutes"
Dans les cas les plus "chiadés", la vitesse du barrage varie suivant le terrain.

Citation:
Le joueur qui a la main, active son tir d'artillerie. Celui ci
est déjà réglé, l'ouverture du feu se faisait sur un horaire précis,
donc pas de contact pour son déclenchement.
A l'activation suivante, l'infanterie est activée à son tour.
Pour le tour suivant, l'artillerie tire dans les mêmes conditions,
mais le gabarit à progressé de X cm.
La progression est automatique, d'un tour à l'autre.


Bien vu, la question qui me "turlupine" Laughing est la suivante :
Est-ce que l'intervalle biffe/tir de barrage (disons à 30cm pour du
75mm, à vérifier) avance dans la même phase d'activation que la
formation mais "avant" cette dernière, ou dans une phase différée ?

Cette option est celle que tu semble préférer, si je te suis bien.
Pas de problème majeur à mon niveau, si ce n'est qu'en découplant
l'activation du barrage et celle de la formation qu'il est sensé couvrir,
tu perds en grande partie l'avantage de la protection AMHA
(contre les TO par exemple)

Citation:
Pour le gabarit de tir, à voir suivant le type de pièces.
Je pense qu'en largeur, le tir peut englober une largeur de table.


Eventuellement, ça dépend du nombre de pièces qui participent au barrage, compte tenu que le barrage est assuré par du "léger", en général 75mm ou 105mm, car les calibres >105mm sont dédiés
aux tirs de destruction.

Pour une batterie de quatre 75mm ou 7.7cm (à partir de 1915),
le front "normal" de tir sans fauchage est de 200m, et de 400m
avec (chaque pièce envoie deux pélos, balaye de 50 millièmes,
envoie deux pélos, puis revient au pointage de base)
Je ne sais pas si le fauchage était employé pour les barrages
roulants ou pas (moindre densité, perte de cadence) mais c'est
possible.

Dans ce cas, une batterie de 4 pièces pouvait couvrir le front d'un bataillon de biffe (env. 500m, intervalles inclus) en dispositif attaque contre un objectif retranché.
Dans BK, chaque pièce fait feu sur un front de 5cm, donc 50m réels.

Pour une table de 90cm de large (soit deux bataillons de front = un régiment), il faudrait entre deux batteries de 75mm (2 x 4 x 10cm)
avec fauchage (mais perte de PdF) ou quatre batteries (4 x 4 x 5cm)
sans fauchage (et sans perte de PdF)

Ca fait beaucoup de tubes par rapport à la 2ème GM, mais ça
correspond bien aux déploiements des grandes offensives en 1915-
1918.

Citation:
Concernant l'utilisation des gaz de combats, il faut faire
la différences entre les persistants et les fugaces. Dans les deux
cas, le joueur qui déclenche le tir doit l'annoncer.
Au niveau des effets:

Fugaces: Test moral + pénalité aux tirs + mouvements réduits
pour une durée de X tours.

Persistants: Terrain contaminé jusqu'à la fin de la partie.
Les unités présente sur ce terrain: Test moral + pénalité
aux tirs + mouvements réduits.


AMHA excellent !
Pour la durée des tours en fugaces, on pourrait la mesurer avec
le résultat des D6 de PdF (obus non explosés,etc...) hors conditions
météo (modificateurs + ou - suivant présence de vent ou pas)
La PdF pour les gaz serait réduite fortement par rapport à l'explo
(genre 1/3 par exemple)
A vérifier, mais les gros calibres (> 155mm) n'étaient pas utilisés
pour les gaz, trop cher, et effet suffisant avec beaucoup de
"petits" obus, contrairement aux missions de destruction.


Pour les persistants, on pourrait aussi interdire l'entrée aux unités
non présentes dans la zone.
En 18, les Allemands utilisaient cette méthode pour couvrir leur
flancs lors d'avances, en traitant principalement les thalwegs, ou la contamination durait plus longtemps.
D'après certains témoignages (et ils sont très utiles pour ce genre
de question) impossible de mettre les pieds dans ces zones avant
24-48h !!!

A+

Marc
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steiner61
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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2008 8:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Demarkation a écrit:

Est-ce que l'intervalle biffe/tir de barrage (disons à 30cm pour du
75mm, à vérifier) avance dans la même phase d'activation que la
formation mais "avant" cette dernière, ou dans une phase différée ?

Cette option est celle que tu semble préférer, si je te suis bien.
Pas de problème majeur à mon niveau, si ce n'est qu'en découplant
l'activation du barrage et celle de la formation qu'il est sensé couvrir,
tu perds en grande partie l'avantage de la protection AMHA
(contre les TO par exemple)


Pour répondre à ta question sur les distances de sécurité, on prend en compte la zone couverte par les éclats.
75 mm:environ 60 m minimum,
105mm: environ 100m,
155mm: environ 150m.

Ces distances sont purement indicatives, personnellement, j'ai vus une unité de la légion foncer sur l'objectif, à moins de 100m d'un tir de 105m, (c'est beau la confiance) !.

A propos de l'activation, je fais la différence entre celle de l'artillerie et celle de l'infanterie, car chacun fait sa sauce de son coté. Les artilleurs suivent leur programme, et l'infanterie subis les aléas du terrain et essaye de déborder les poches de résistance adverses.
Au niveau simulation, je pense que c'est plus réaliste. Il faut tester et voir ce que cela donne.
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Demarkation
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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2008 12:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Pour répondre à ta question sur les distances de
sécurité, on prend en compte la zone couverte par les éclats.
75 mm:environ 60 m minimum,
105mm: environ 100m,
155mm: environ 150m.


J'ai regardé dans les archives en ligne du Field Artillery Journal
(un lien sensationnel AMHA si tu lis l'Anglais http://sill-www.army.mil/FAMAG/) et la distance souvent indiquée
semble être de 300m environ pour 14/18.

Compte tenu de tes infos, je pense que cette distance inclu la
zone de sécurité minimum + une distance de "manoeuvre"
pour la biffe, étant donné que le barrage reste statique
pendant 1' ou 2'.
Pendant cette durée, la "chaine de tirailleurs" est sensée pouvoir
se rapprocher du barrage pour contourner les obstacles
intermédiaires.

Sinon, Ludendorff, dans ses instructions tactiques en 18
indique que les unités doivent coller au plus près du barrage,
quite à subir quelques pertes, qui sont moins dangereuses
que celles occasionnées par le feu ennemi !
Ca rappelle ton anecdote sur la Légion Laughing

Citation:
A propos de l'activation, je fais la différence entre
celle de l'artillerie et celle de l'infanterie, car chacun fait sa
sauce de son coté. Les artilleurs suivent leur programme, et
l'infanterie subis les aléas du terrain et essaye de déborder
les poches de résistance adverses.
Au niveau simulation, je pense que c'est plus réaliste.
Il faut tester et voir ce que cela donne.


Tout à fait d'accord, si nos camarades Troyens pouvaient
tester ça, ce serait intéressant de voir ce que ça donne Laughing

Une question me vient à l'esprit :
Dans BK, est-ce que seules les unités d'artillerie sur table
peuvent être activées en dehors de la phase de ralliement ?

A+

Marc
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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2008 2:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le cas de l'artillerie hors table déclenchant un feu roulant, le tir serait déclenché durant la phase d'activation, étant préréglé et planifié à l'avance.

Le contact à lieu durant la phase de ralliement seulement si un observateur demande un tir et doit le régler.
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Demarkation
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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2008 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Pour le cas de l'artillerie hors table déclenchant
un feu roulant, le tir serait déclenché durant la phase
d'activation, étant préréglé et planifié à l'avance.


BK prévoit une possibilité d'écart (jet de précision raté ?)
pour les barrages offensifs, on reprend le même dispositif
pour les barrages roulants ?

Citation:
Le contact à lieu durant la phase de ralliement
seulement si un observateur demande un tir et doit
le régler.


Merci de la précision Wink
Pour les barrages préréglés défensifs, est-ce que on
considère que le tir est "demandé" par un
observateur/une unité de commandement ou bien
est-ce qu'on peut le déclencher automatiquement, lors
d'une activation d'un adversaire ou autre (ralliement) ?

A propos de zone d'effet, j'ai un doute dans la compréhension
des règles :
- la zone est de 5cm par pièce
- ou de 15cm par pièce ?

Marc
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Alain Roudil
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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2008 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Demarkation a écrit:
A propos de zone d'effet, j'ai un doute dans la compréhension des règles :
- la zone est de 5cm par pièce
- ou de 15cm par pièce ?

La zone est de 5cm quand la pièce (une seule unité) est sur la table de jeu.

Elle de 15 cm quand la batterie (plusieurs pièces) est hors table.

Tu as aussi une différence au niveau du budget. Page 71 c'est pour l'artillerie hors table (une batterie) et dans les caractéristiques de chaque belligérant c'est pour une unité.
_________________
Alain
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MessagePosté le: Lun Juin 09, 2008 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Alain pour les explications, cette fois-ci,
ce n'est pas Steiner qui s'y colle Wink

Si je comprends bien, la PdF d'une batterie hors-table est
similaire à la PdF d'une pièce sur table (ex. 3D6 pour
du 75mm) mais la zone d'effet est triple (15cm au lieu
de 5cm)...
Tout s'éclaire ! Laughing

A 70 pts le 75mm sur table, la version batterie hors-table
est + rentable (150 pts) à zone d'effet égale, mais avec
l'inconvénient d'un jet de contact pour le hors-table en
dehors du tir préréglé.
En revanche, pour la destruction des retranchements/barbelés,
le hors-table est désavantagé, à zone d'effet égale (1 jet de dé
au lieu de 3)

De toutes façons, en dehors des pièces de 37mm pour les
Français et des canons 7.7cm "combat rapproché" (affut
plus bas et canon + court que le 7.7cm "normal") pour les
Allemands, les batteries d'artillerie de campagne sont très
rarement
situées dans la zone d'action régimentaire
(1km-1.5km) en 1914-1918.
D'où la nécessité (et la difficulté) de les avancer si la
progression de l'échelon de feu atteint ou dépasse 5km
(2km + 5km = 7km , limite de portée "pratique" pour la
légère)

Pour l'appui indirect "sur table", ce sera surtout le domaine
des "lance-mines", minnenwerfer et autres "crapouillots" Laughing

A+
Marc
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MessagePosté le: Lun Juin 09, 2008 8:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Demarkation a écrit:
D'où la nécessité (et la difficulté) de les avancer si la
progression de l'échelon de feu atteint ou dépasse 5km
(2km + 5km = 7km , limite de portée "pratique" pour la
légère)


C'était toute la difficulté de la guerre de position, l'artillerie dans les deux camps était utilisée comme instrument de rupture, l'infanterie comme force d'exploitation.
Le problème c'est que durant sa progression, l'infanterie ne pouvait emmener ses mitrailleuses trop lourdes sur les franges de contact, et son artillerie était en limite de portée.
L'infanterie sans puissance de feu importante pour la soutenir, se trouvait à la merci de la moindre contre attaque un peu soutenue. Les choses se sont progressivement débloquées avec l'arrivée des premiers blindés.
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MessagePosté le: Lun Juin 09, 2008 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Les choses se sont progressivement débloquées avec
l'arrivée des premiers blindés.


Très juste.

En fait, dans les premiers engagements de blindés
(Somme 1916) les quelques chars engagés jouent le
rôle d'appui-feu mobile, à courte portée.
La surprise joue à fond, mais le terrain défoncé, les
pannes mécaniques fréquente (sous motorisation) et les
effectifs faibles empêchent de pousser l'avantage au
delà de gains très locaux.

En 1917, les Britanniques (Cambrai) et les Français (Nivelle)
font l'expérience d'engagement en masse, avec des succès
réels (pénétration dans les deuxième positions voire dans
les troisièmes) mais là, la concentration des chars permet
à l'artillerie Allemande (qui a développé des batteries
spécialisées entretemps) de les détruire facilement :
ils ne peuvent pas tenir les positions.

L'infanterie, qui souvent n'a pas pu suivre (feux des
mitrailleuses) ne leur est d'aucuns secours
(contre-attaque Allemande à Cambrai).

En 1918, les chars sont de nouveau engagés en
appui-feu à courte portée, avec de petits effectifs,
souvent en contre-attaque locale (Amiens, Soissons,
Cantigny)

Puis avec l'offensive Franco-Américaine du 18 Juillet
1918, engagement de nouveau en masse, mais en
"rupture", c'est à dire en remplacement complet de la
préparation d'artillerie
.

Succés partiel mais durable, les Allemands ne peuvent
reprendre le terrain perdu, les chars ont couvert
le bond de l'infanterie jusqu'à un mouvement de terrain
qui les protège des vues de l'artillerie Allemande, et ont
permis à l'infanterie de conquérir les positions définitivement.

Déjà lors de la contre-attaque locale du 12 juin 1918
(bataille du Matz), c'est dans les terrains bien compartimentés
(crêtes successives) que les chars ont obtenus les résultats
les plus probants :
- neutralisations des armes automatiques à moyenne portée
- appui feu au profit de l'infanterie à courte portée

L'artilllerie retrouve son rôle d'appui feu "sur opportunité", avec l'avantage d'une détection tardive (contre-batterie moins efficace)
mais toujours avec le problème de la lenteur des liaisons.

On récapitule les règles spéciales de l'artillerie ? Wink

A+

Marc
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MessagePosté le: Mar Juin 10, 2008 5:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour un tir d'artillerie classique, on applique la procédure normale, avec un contact filaire pour l'observateur, lors de la phase de ralliement. éventuellement, ce contact se fait avec un malus si la position de l'observateur vient de subir un bombardement.

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