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francoist Général d'armée

Inscrit le: 19 Fév 2008 Messages: 363 Localisation: millau limogne
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 5:25 pm Sujet du message: |
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enfin, d'un côté, est-ce vraiment logique qu'un équipage dont le chef de char a été mis hors de combat par un tir de sniper continue le combat? un homme en moins dans un char... ça pénalise....  |
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Yvon37 Maréchal


Inscrit le: 17 Juil 2009 Messages: 1176
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 6:23 pm Sujet du message: |
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Non c'est pas logique , d'abandonner un char à cause d'un mort .
Sauf pour les chars où le chef de char était à la fois Tireur comme les chars russes ou francais , mais pas les chars allemands . _________________
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The_Silver_Fox Maréchal


Inscrit le: 15 Déc 2008 Messages: 851 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 6:38 pm Sujet du message: |
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francoist a écrit: |
enfin, d'un côté, est-ce vraiment logique qu'un équipage dont le chef de char a été mis hors de combat par un tir de sniper continue le combat? un homme en moins dans un char... ça pénalise....  |
Je suis d'accord avec ce constat car le reste de l'équipage n'est pas "en principe" formé
pour opérer à la place du chef de char mais
1°
Le "tireur" peut continuer à faire feu
2°
Le reste de l'équipage peut très bien se retirer si le véhicule est opérationnel
3°
Combien de chef de char on été tué par des tireurs embusqués?
Je pose la question car le tireur embusqué reste pour moi "UNE OPTION" pour BK _________________ Si nous ne tenons pas compte de notre passé, notre avenir est fichu
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francoist Général d'armée

Inscrit le: 19 Fév 2008 Messages: 363 Localisation: millau limogne
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 7:25 pm Sujet du message: |
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The_Silver_Fox a écrit: |
francoist a écrit: |
enfin, d'un côté, est-ce vraiment logique qu'un équipage dont le chef de char a été mis hors de combat par un tir de sniper continue le combat? un homme en moins dans un char... ça pénalise....  |
Je suis d'accord avec ce constat car le reste de l'équipage n'est pas "en principe" formé
pour opérer à la place du chef de char mais
1°
Le "tireur" peut continuer à faire feu
2°
Le reste de l'équipage peut très bien se retirer si le véhicule est opérationnel
3°
Combien de chef de char on été tué par des tireurs embusqués?
Je pose la question car le tireur embusqué reste pour moi "UNE OPTION" pour BK |
oui, en théorie d'accord avec toi, a mon avis dans la pratique si un des membres d'équipage est blessé ses copains ramènent le char en arrière car ils sont en train de s'occuper de leur camarade qui gueule dans le char.. pire que s'il est mort en fait..;
C'est pour cela que je les verrai plutôt se retirer qu'abandonner le véhicule en réalité |
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Demarkation Maréchal

Inscrit le: 26 Mai 2008 Messages: 2173 Localisation: Oise
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Posté le: Dim Nov 29, 2009 8:13 pm Sujet du message: |
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francoist a écrit: |
C'est pour cela que je les verrai plutôt se retirer qu'abandonner le véhicule en réalité |
Tout à fait d'accord.
D'où question subsidiaire, le char qui se retire compte t-il comme une perte ?
Pour ce qui est des chefs de chars, je lisais hier soir un rapport de l'US Army du début des années 50 sur les tactiques Russes (largement basé sur des témoignages Allemands), et les pertes en chefs de char par tireurs embusquées étaient mentionnées comme non négligeables.
D'autre part, j'ai lu aussi à plusieurs reprises que des chefs de char en observation avaient été victimes d'éclats d'obus/roquettes de mortiers.
Dans le fracas des moteurs de chars et des tirs d'armes de bord, l'arrivée d'un obus ou d'une roquette peut passer inaperçue (lors de la première salve bien entendu)
N'ayant pas sous la main de source applicable, je ne contredirais pas Silver Fox sur les dégats causés à des blindés par les éclats d'obus sans coup direct, mais j'ai déjà lu que des chars postés subissant un tir d'artillerie avaient déchenillé.
Reste à déterminer si il s'agissait d'un coup direct sur le train de roulement ou pas
Pour qui concerne l'armement secondaire (mitrailleuse AA) ou l'antenne radio, un seul éclat d'obus peut détruire le matériel sans problème.
Pour les épiscopes, ils sont prévus pour résister à la perforation d'un projectile (et donc a fortiori d'un éclat) mais un épiscope "en étoile", c'est pas top au niveau visibilité  _________________ "Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" |
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francoist Général d'armée

Inscrit le: 19 Fév 2008 Messages: 363 Localisation: millau limogne
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 5:35 pm Sujet du message: |
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a pirori un bombardement d'artillerie peut sacrément secouer un char et son équipage, au propre comme au figuré, notamment en amenant des éléments à se détacher de leurs supports et a voler à l'intérieur |
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The_Silver_Fox Maréchal


Inscrit le: 15 Déc 2008 Messages: 851 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 6:44 pm Sujet du message: |
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Au fait, je suppose que la méthode citée par Cpt reste valable lors d'un bombardement aérien  _________________ Si nous ne tenons pas compte de notre passé, notre avenir est fichu
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steiner61 Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007 Messages: 1133 Localisation: Châlons en Champagne
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 7:16 pm Sujet du message: |
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Concernant un tir d'artillerie qui s'abat sur une unité de chars, ces derniers, s'ils ont la possibilités (ordres reçus) vont chercher à quitter la zone, car la position va devenir intenable. Les éclats vont hacher les supports d'antennes, les épiscopes et autres optiques de tir.
De plus, psychologiquement, c'est très stressant, les éclats sur le blindage font un bruit difficilement supportable, le blindé est secoué, sans compter que l'équipage perd souvent le contact radio et visuel avec les autres véhicules.
Dans ces situations là , c'est l'expérience de l'équipage, mais surtout la compétence et la force de caractère du chef de char qui va faire la différence.
Sinon, en cas de perte du chef de char (sniper ou autres raisons), le tireur prend automatiquement la relève, mais c'est pour rendre compte et demander la conduite à tenir. Si on l'autorise, il quittera la zone de combat. Dans le cas contraire (unité au contact), l'équipage va poursuivre le combat en étant grandement handicapé au niveau de l'acquisition des objectifs. |
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The_Silver_Fox Maréchal


Inscrit le: 15 Déc 2008 Messages: 851 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 7:27 pm Sujet du message: |
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steiner61 a écrit: |
Concernant un tir d'artillerie qui s'abat sur une unité de chars, ces derniers, s'ils ont la possibilités (ordres reçus) vont chercher à quitter la zone, car la position va devenir intenable. Les éclats vont hacher les supports d'antennes, les épiscopes et autres optiques de tir.
De plus, psychologiquement, c'est très stressant, les éclats sur le blindage font un bruit difficilement supportable, le blindé est secoué, sans compter que l'équipage perd souvent le contact radio et visuel avec les autres véhicules.
Dans ces situations là , c'est l'expérience de l'équipage, mais surtout la compétence et la force de caractère du chef de char qui va faire la différence.
Sinon, en cas de perte du chef de char (sniper ou autres raisons), le tireur prend automatiquement la relève, mais c'est pour rendre compte et demander la conduite à tenir. Si on l'autorise, il quittera la zone de combat. Dans le cas contraire (unité au contact), l'équipage va poursuivre le combat en étant grandement handicapé au niveau de l'acquisition des objectifs. |
          _________________ Si nous ne tenons pas compte de notre passé, notre avenir est fichu
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francoist Général d'armée

Inscrit le: 19 Fév 2008 Messages: 363 Localisation: millau limogne
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 7:33 pm Sujet du message: |
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steiner61 a écrit: |
Sinon, en cas de perte du chef de char (sniper ou autres raisons), le tireur prend automatiquement la relève, mais c'est pour rendre compte et demander la conduite à tenir. Si on l'autorise, il quittera la zone de combat. Dans le cas contraire (unité au contact), l'équipage va poursuivre le combat en étant grandement handicapé au niveau de l'acquisition des objectifs. |
d'accord mais un tel contrôle par radio était-il possible durant la deuxième guerre mondiale?
de plus qu'entends tu par perte: mort...? car s'il est blessé, on peut penser qu'il faut l'évacuer... |
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steiner61 Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007 Messages: 1133 Localisation: Châlons en Champagne
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 8:10 pm Sujet du message: |
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Sans faire le tour des blindés équipés de radios, Anglais et Allemands avaient la plupart de leurs blindés équipés. Les Soviétiques avaient leurs véhicules de commandement, à partir de la compagnie, et ça jusqu'en 1943, ensuite les radios se généralise.
Les Américains avaient la totalité de leurs engins avec des moyens trans.
Concernant les procédures radios, je ne suis pas un spécialiste, mais sur les manuels US que j'ai pu consulter (FM17, FM17-30), chaque compagnie de chars avait en général sa propre fréquence. Le commandant de compagnie était en liaison avec ses chefs de sections, qui eux coordonnaient l'action de leurs chefs de chars. Cela exige une discipline radio, mais l'entrainement est là pour "huiler la machine".
Par perte, j'entends "hors de combat". si le chef de char n'est plus en mesure de commander, le tireur n'as pas le temps de faire un diagnostic, surtout si l'unité est au contact. Si les ordres le permettent, il va chercher à mettre le blindé à l'abri, pour rendre compte. Évacuer un blessé, est possible seulement si le départ du char ne va pas créer un trou dans le dispositif, sinon, c'est la mission qui prime. |
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francoist Général d'armée

Inscrit le: 19 Fév 2008 Messages: 363 Localisation: millau limogne
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 2:01 pm Sujet du message: |
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merci pour les précisions;
je suis plus dubitatif pour ce qui est de "la mission prime" ,
je viens de finir le bouquin de yakovleff "tactique théorique" celui-ci considère qu'un groupe de combat est provisoirement neutralisé dès qu'il a un blessé car il va avoir tendance à s'en occuper sauf les troupes vraiment d'élites ou surexcitées dans le feu de l'action.
Or à mon sens, le tir d'un sniper sur un chef de char (ou autre membre d'équipage) exposé, relève plutôt d'un type de situation où les troupes ne sont pas engagées à fond dans l'action et où c'est la préservation du blessé qui va l'emporter car par sa présence celui-ci nuit plutôt au moral de ses camarades de véhicule |
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Demarkation Maréchal

Inscrit le: 26 Mai 2008 Messages: 2173 Localisation: Oise
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 6:39 pm Sujet du message: |
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Il y a la fameuse enquête de Marschall sur le comportement au combat des troupes US en 41/45 qui tendait à démontrer que la moitié des hommes ne faisaient jamais usage de leur arme ou presque, et ceci sans prise en compte des blessés
Compte tenu du danger qu'on prend en s'exposant pour tirer (sauf à tirer en l'air ) et de la violence d'un coup de feu ou de plusieurs, cela ne m'étonne qu'à moitié.
Sur "la mission prime", tout dépend du contexte, comme le laisse entendre ta précision "surexitées dans le feu de l'action".
La majorité des blessures sont quand même reçues dans le "feu de l'action"...et puis prendre la décision d'évacuer un homme sous le feu adverse (zone des tirs d'infanterie) peut demander autant de courage que d'avancer pour sortir d'un angle dangereux.
Si un chef de char, ou tout membre d'équipage, est blessé par un sniper, et seulement légèrement, ce qui est douteux pour ce type de menace, il peut s'évacuer tout seul, mais il y a de forte chance que la tentative d'évac soit aussi dans la portée d'une mitrailleuse ou de mortiers ennemis.
Pour un blessé grave (cas le plus probable pour un tir de sniper) le radio (on est dans le cas d'un blindé) va demander une évac par brancardiers ou véhicule de liaison, avec les mêmes risques pour les sauveteurs que dans le cas précédent.
Les unités blindées disposent presque toujours d'un volant de personnel (véhicule en panne etc...) qui permet, si l'unité est dans une période de stabilisation (ce qui arrivait beaucoup plus souvent qu'on ne le croit), d'évacuer le membre d'équipage blessé (si c'est un blessé léger) et d'envoyer un remplaçant, en prévenant par radio, si ce moyen est dispo.
J'ai rencontré de tels cas dans un récit sur les combats de la 12. Pz SS en Normandie.
Replier un char pour évacuer un blessé, pourquoi pas, mais à mon tour de douter
Si le char était posté en observation, il se découvre à l'observation ennemie, avec une chance de se faire allumer en se repliant, si il était en progression, il est plus "rentable" d'envoyer un VL ou un side pour chercher le blessé et amener un remplaçant éventuel que de parcourir plusieurs centaines voire milliers de mètres avec un blindé de plusieurs dizaines de tonnes.
Comme toujours, on est dans le cas du "tout (ou presque) est possible"  _________________ "Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" |
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steiner61 Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007 Messages: 1133 Localisation: Châlons en Champagne
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 6:49 pm Sujet du message: |
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francoist a écrit: |
je viens de finir le bouquin de yakovleff "tactique théorique" |
Je dois me le faire offrir pour noël, tu la trouvé comment ?
Sinon, pour en revenir à ta remarque, effectivement un blessé c'est quatre hommes pour le brancarder, (s'il est transportable), donc non en mesure de combattre. Mais c'est aussi une vitesse de progression plus lente et l'obligation d'emprunter un itinéraire peu accidenté, tout cela, c'est de la théorie.
Maintenant, tout dépend de la situation et de la mission. Si l'unité est en fer de lance et qu'un 2ème échelon arrive derrière, le blessé sera laissé sur place éventuellement avec quelqu'un pour veiller sur lui.
Pour ce type de situation, on ne peut pas établir de règle générale, il y a tellement de facteurs qu'un chef doit prendre en compte. Si par exemple, l'unité doit à tout prix conserver son aptitude au combat, son chef sera peut être obligé de faire des choix douloureux. |
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Demarkation Maréchal

Inscrit le: 26 Mai 2008 Messages: 2173 Localisation: Oise
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Posté le: Mar Déc 01, 2009 7:28 pm Sujet du message: |
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steiner61 a écrit: |
Sinon, pour en revenir à ta remarque, effectivement un blessé c'est quatre hommes pour le brancarder, (s'il est transportable), donc non en mesure de combattre. Mais c'est aussi une vitesse de progression plus lente et l'obligation d'emprunter un itinéraire peu accidenté, tout cela, c'est de la théorie.
Maintenant, tout dépend de la situation et de la mission. Si l'unité est en fer de lance et qu'un 2ème échelon arrive derrière, le blessé sera laissé sur place éventuellement avec quelqu'un pour veiller sur lui. |
C'est aussi mon impression.
Rester sur place n'est d'ailleurs pas non plus évident "moralement"
pour le "garde-blessé".
Si un copain a pris une bastos ou un éclat à un endroit, il est envisageable qu'une autre m... arrive.
Incapable d'esquisser une statistique sur la question mais beaucoup de témoignages et de documents iconographiques montrent des blessés qui se replient ensembles, le moins "amoché" aidant le plus
Quand un groupe est engagé, à moins d'avoir le couvert qui va bien directement derrière, aider à évacuer un camarade gravement blessé (qu'on peut pas nécessairement tirer par la manche sur 500m) implique de s'exposer au moins autant qu'en restant posté.
Un carton plutôt tentant pour le tireur d'en face
Par définition, quand les pertes "réparables" (blessés non mortellement) atteignent plus de 10% de l'effectif sur un combat de quelques dizaines de minutes, il n'y a pas assez de brancardiers pour tout le monde
Brancarder un type sur un glacis balayé par les feux adverses, c'est
aussi du "no-go" _________________ "Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" |
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