BlitzKrieg Index du Forum
  BlitzKrieg
Bienvenue sur le forum de discussion de la règle de jeu BlitzKrieg
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

inquiétant
Aller à la page Précédente  1, 2
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    BlitzKrieg Index du Forum -> Discussion générale
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
greatpatton
Général de brigade
Général de brigade


Inscrit le: 28 Aoû 2007
Messages: 164
Localisation: Lausanne CH

MessagePosté le: Mer Juin 18, 2008 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il y avait une lettre ouverte très intéressante dans le monde d'il y a 3-4 semaines qui disait que la grande perdante était l'armée de terre, au profit de la force de disuasion nucléaire. Si on ajoute à cela, les effectifs inutillement attribué à vigipirate (20'000 militaires, moins de 5% des forces de police mais plus de 25% de forces terrestre), et des effectifs administratifs pléthorique...

Il était dit: maintenant que l'armée de terre ne rempli même plus le Stade de France, j'ai trouvé l'image frappante...
_________________
http://www.ww2-area.info
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Lannes
Modérateur
Modérateur


Inscrit le: 19 Fév 2007
Messages: 2542
Localisation: Troyes (10 - Aube)

MessagePosté le: Mer Juin 18, 2008 7:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un groupe d'officiers généraux et supérieurs des 3 armées terre, air, mer , tenu à l'anonymat, commente le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté le 17 juin par le président de la République.

Les éléments de la nouvelle politique de défense qui viennent d'être rendus publics ont été, ce qui est bien normal, présentés par leurs auteurs d'une manière très encourageante. La réalité est quelque peu différente. Personne ne peut, ou ne souhaite, à l'intérieur des armées, mettre en cause les choix politiques du jour. D'abord, ils sont incontestables par nature. Ensuite, le souhait du président de la République, chef des armées, est de disposer d'un instrument militaire plus efficace pour un moindre coût ; de raisonner en termes d'efficacité et non d'équipements de prestige ; de faire preuve de réalisme quant aux menaces ; et enfin de ne se laisser arrêter par aucun a priori dogmatique. Ce souhait ne peut rencontrer que l'approbation de tous ceux qui ont fait le choix de la carrière des armes et qui ont souffert, ces dernières années, de l'immobilisme des institutions de défense. Et, dirions-nous, plus que l'approbation, le désir, avec volonté et discipline, de faire passer ce souhait dans la réalité.

La vérité oblige à dire, cependant, qu'au-delà des déclarations, la volonté présidentielle a été largement dénaturée par ceux, politiques, militaires ou personnalités qualifiées, qui avaient la charge de la mettre en œuvre. Voici pourquoi.

Dès avant l'élection présidentielle et comme le président de la République l'avait bien vu, le système militaire français était à bout de souffle.

commando marine.jpgEn termes, tout d'abord, de capacités opérationnelles réelles : à cause du choix dicté par les groupes de pression de programmes d'équipement, sans considération particulière pour les nécessités nées de la réalité des engagements (cela aboutit, par exemple et dès cette année, à une rupture de la capacité de transport aérien stratégique, ce qui est à tout le moins regrettable pour une armée très engagée à l'extérieur) ; à cause de l'interdiction faite par les autorités politiques de l'époque à l'état-major des armées de poursuivre une véritable "étude capacitaire", qui eût révélé que, comme de nombreuses fois au cours de notre histoire militaire, une conception de la défense centrée sur les "programmes d'équipement" aboutissait à une dépense publique considérable pour une utilité opérationnelle faible ; avec en résultante, une "impasse financière" mettant en cause la crédibilité même du gouvernement dans son exécution des lois de programmation militaire.

Ensuite, en termes de choix des engagements, la situation n'était pas plus satisfaisante. L'absence de critères politico-militaires d'intervention, le flou des priorités géopolitiques (Afrique), l'absence de gestion des engagements dans le temps (Kosovo) aboutissaient à un saupoudrage de forces dicté par les habitudes du passé et la logique moutonnière de la participation obligatoire ("il faut en être"). Il en résultait un rythme d'emploi soutenu, indifférencié, affectant des unités aux équipements vieillissants, dégradant leur niveau de préparation opérationnelle. Et, dans l'autre sens, alors que les menaces terroristes prenaient plus d'ampleur, le gouvernement comme les armées se refusaient même à penser l'action militaire sur le territoire national, à partir d'un contrat opérationnel distinct (à la notable exception de l'action de l'État en mer).

Enfin, en termes d'organisation, la situation était marquée par une grande confusion. Les choix d'interventions étaient opaques, ne donnant lieu à aucun débat, notamment parlementaire, à l'extérieur du cercle présidentiel, ce qui, les phénomènes de cour et les ambitions personnelles aidant, n'était certes pas un facteur de qualité des analyses préalables à la décision. La nouvelle définition des pouvoirs du chef d'état-major des armées n'avait entraîné aucune véritable réflexion, fondée sur la subsidiarité, entre la logique interarmées et la logique de milieu, notamment pour le soutien. Les organisations militaires restaient lourdes, "doublonnantes", peu centrées sur l'opérationnel. Les désignations aux postes les plus importants étaient délibérées entre militaires sur le fondement des couleurs d'uniforme, dans le cadre d'un "troc" presque permanent, aboutissant d'ailleurs à une durée d'exercice des responsabilités abusivement courte. La procédure de choix des programmes d'équipement, entre la direction générale pour l'armement (DGA) et les états-majors, était caractérisée par l'opacité et le conflit d'intérêt (le "service aux industriels") aboutissant à la dérive de coûts opaques, non maîtrisés, et à l'inadaptation des équipements.

C'est dire si le début du quinquennat avait fait naître les plus grands espoirs. Il est malheureusement probable aujourd'hui qu'ils seront déçus. Tout d'abord, les instances de la décision n'ont pas fonctionné de manière satisfaisante, la mission budgétaire de la révision générale des politiques publiques (RGPP) ayant prévalu, y compris en termes calendaires, sur la mission conceptuelle du livre blanc. Quant à cette dernière, la sous-représentation des militaires compétents n'a pas permis d'y effectuer un travail réaliste, ce que ses conclusions montrent à l'évidence. L'ampleur enfin des conflits structurels internes propres au ministère de la Défense n'a pas permis un travail serein.

Plusieurs points positifs sont à relever : le principe du resserrement des implantations (dont il faudra attendre la mise en œuvre, les militaires étant habitués à ce que les logiques politiques locales prévalent, ce qui est le cas depuis plus de vingt ans). L'insistance mise sur la protection "interne" de la nation elle-même, en termes d'organisation centrale et de contrat opérationnel. La revalorisation des fonctions de renseignement.

Pour le reste, le modèle d'analyse présenté par le livre blanc est à notre sens déficient et, davantage, marqué par un certain amateurisme. Le livre blanc souffre en effet d'une quadruple incohérence.

Incohérence, tout d'abord, par rapport à l'évolution générale des crises et des réponses généralement adoptées dans le monde. Alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, l'Europe en général et la France en particulier diminuent leur effort de défense au moment même où chacun les augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans). On ne peut certes nier la crise budgétaire. Au moins devrait-elle donner lieu à une analyse "priorisante" des arbitrages, entre la défense et les autres budgets, et à l'intérieur du budget de la défense. Le livre blanc n'en fournit pas l'armature conceptuelle, puisqu'au titre des menaces il retient à la fois l'attentat terroriste, la guerre de haute intensité, le désordre dans le tiers-monde et la pandémie grippale.

Incohérence, ensuite, par rapport à l'évolution de la "conflictualité", le paradigme de la "guerre industrielle" (entre arsenaux étatiques) ayant été remplacé par celui de la "guerre bâtarde", le plus souvent "au sein des populations". Ce dernier exige à la fois des forces terrestres plus nombreuses, une capacité de projection aérienne et navale plus affirmée, une réorientation des programmes en conséquence. Ces choix ont été faits par les Britanniques voici plus de cinq ans. Nous en sommes, nous, à la diminution des effectifs de l'armée de terre et au "report" de la décision de construire le deuxième porte-avions, qui signe une rupture capacitaire majeure. Notre incapacité à sortir de la "réduction homothétique", faute d'une véritable analyse que le livre blanc ne fournit pas, conduit le modèle 2008 à n'être que la version dégradée du modèle 1996, lui-même version amoindrie du modèle 1989. Autant dire qu'aucun choix sérieux, hors celui, purement budgétaire, d'une réduction proportionnelle, n'aura été fait depuis 20 ans. Sous ce rapport, la nouvelle orientation en faveur du satellitaire ou la création d'un "commandement interarmées de l'espace" font figure de gadgets, lorsqu'on connaît les besoins réels et actuels des armées. Non que de telles mesures soient en elles-mêmes absurdes. Mais elles ne pourraient valoir que si elles procédaient d'une véritable analyse doctrinale et pratique de la "conflictualité", fondée sur les exemples nombreux que présente l'actualité, du Proche-Orient à l'Asie centrale. Cette analyse est absente du livre blanc. Les "avancées" qu'il présente (satellites, etc.) ressemblent à des lubies parce qu'elles ne sont pas sérieusement argumentées en termes d'arbitrage (alors qu'on voit les intérêts industriels qu'elles servent). Une réduction prévisible et sans imagination du format des armées, à peine compensée par d'hypothétiques innovations technologiques et organisationnelles : il y a comme une imposture à présenter ces résultats comme un progrès dans l'efficacité de l'instrument militaire.

Incohérence, en troisième lieu, par rapport à la volonté politique affichée à juste titre par le chef de l'État. Nous revenons dans l'Otan, avec une capacité militaire affaiblie, et tout en y revendiquant des postes de commandement. Nous prétendons faire de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, et nous baissons la garde au moment où nous souhaitons entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne. Mais surtout, nous abandonnons aux Britanniques le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les États-Unis. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. Il est inutile de se payer de mots.

Incohérence, en quatrième lieu, par rapport à la seule certitude que nous ayons : celle de nous engager 20 fois en Afrique dans les années qui viennent, pour y éviter des catastrophes humanitaires ou assurer l'évacuation de nos ressortissants. Si nous pouvons le faire aujourd'hui, c'est parce que notre réseau de bases nous confère une efficacité d'autant plus unique que l'ensemble des pays africains refuse le déploiement de l'US african command (commandement américain en Afrique) sur le sol africain. Pour gagner, et ceci est révélateur de la méthode retenue, 3.000 postes budgétaires, nous affaiblissons de manière définitive notre positionnement, avec ce paradoxe que nos abandons vont conduire mécaniquement à un accroissement du nombre de crises que nous ne pourrons plus prévenir et dans lesquelles nous ne pourrons intervenir qu'à un coût incomparablement plus élevé. En contrepartie, les structures administratives intermédiaires des états-majors n'ont pas été touchées par l'exercice RGPP, alors qu'elles représentaient un gisement d'économies d'au moins le double. Quant aux "bases de défense", il ne s'agira, faute de crédits budgétaires pour de vrais investissements d'infrastructure, que de circonscriptions administratives de mutualisation de certaines dépenses mineures (habillement, restauration, etc.), entraînant simplement la création d'un maillage administratif supplémentaire. La mise en regard de ces deux éléments permet de mesurer le caractère de trompe-l'œil des mesures présentées ces jours-ci.

Le propos de cet article n'est pas de présenter le modèle qu'une réflexion plus avisée, et plus conforme aux volontés du chef de l'État, aurait permis d'élaborer. Nous voulons simplement souligner qu'une grande dépense d'énergie intellectuelle a simplement abouti à une réduction homothétique du format des armées. Au mieux, nous serons mieux renseignés, mais nous pourrons moins agir. Il eût fallu, au contraire, mieux définir les ambitions militaires de la France, puis ses priorités géostratégiques, y compris en termes concrets, en désignant les théâtres utiles ; en déduire un modèle pour notre armée et ses équipements, sans se refuser à porter le fer dans l'organisation militaire ou dans celle de la DGA ; ne pas s'illusionner sur les bénéfices à attendre de la "mutualisation des soutiens", dans un domaine où l'expérience (notamment britannique) enseigne qu'elle ne peut concerner que des secteurs de second ordre, la "logique de milieu" continuant de gouverner l'entretien des équipements majeurs. Pour ne l'avoir pas fait, les autorités de la défense ont laissé passer l'occasion historique que leur présentaient les circonstances et que justifiaient les ambitions du chef de l'État. Le reste est affaire de communication politique, qui ne saurait masquer la réalité d'un véritable déclassement militaire de notre pays, dans un monde bien plus dangereux qu'hier.

Source du texte : FIGARO.FR
_________________
Christophe


http://wargamesethistoire.blogspot.fr/
http://bolt-actionww2rules.fr-bb.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur
steiner61
Maréchal
Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007
Messages: 1133
Localisation: Châlons en Champagne

MessagePosté le: Mer Juin 18, 2008 7:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

greatpatton a écrit:
Il était dit: maintenant que l'armée de terre ne rempli même plus le Stade de France, j'ai trouvé l'image frappante.


C'est vrais à tous les points de vue, mais comme le disait notre président, la force d'une armée ne doit pas résider dans ses effectifs. L'histoire est là pour appuyer ses propos.
Pour reprendre l'exemple de l'armée Britannique, malgré ses effectifs réduits qui doivent graviter autour de 90 000 hommes, elle est capable de projeter l'équivalent d'une brigade en quelques jours. De plus leurs hommes sont très bien entrainés et équipés. D'un autre coté, les Britanniques ont toujours eu une armée professionnelle et ses soldats ont toujours été à la hauteur !

Pour en revenir à notre chère armée, peut être qu'en écrémant au sommet, en supprimant par exemple la 2ème section, ou sont regroupé tous nos généraux désactivés, ont pourrait faire déjà de grosses économies.
Pour infos, la France à 633 généraux, dont plus des 3/4 sont désactivés, c'est plus que la totalité des armées européennes. Et quand on sait qu'ils touchent leurs soldes à vie..... Shocked
Ces privilèges date du 1er empire, mais à l'époque les généraux payaient de leurs personnes sur le champ de bataille. Depuis ...., je ne sais pas de quand date le dernier qui s'est fait tuer au champs d'honneur, mais ça doit dater!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Demarkation
Maréchal
Maréchal


Inscrit le: 26 Mai 2008
Messages: 2173
Localisation: Oise

MessagePosté le: Mer Juin 18, 2008 9:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

steiner61 a écrit:
Depuis ...., je ne sais pas de quand date le dernier qui s'est fait tuer au champs d'honneur, mais ça doit dater!!


En 1914-18, 41 sur 312, par le feu ennemi Wink
La liste :

AIME, Ernest, Jean
ANSELIN, Ernest, François, Amédée
ARRIVET, Paul, Blaise, Marcel
BARBADE, Ernest, Auguste
BATAILLE, Marie, Désiré, Pierre
BATTESTI, Jules, Auguste
BARBOT, Ernest, Jacques
BRIDOUX, Marie, Joseph, Eugène
CAUDRELIER, Paul, Constant
CHALLE, Émile, Paul
COLIN, Jean, Lambert, Alphonse
DEFFONTAINES, Achille, Pierre
DELARUE, Louis, Gabriel, Alexandre
DIOU, Paul, Émile
DUPUIS, Gaston
DURAND, Georges, Jacques
GANEVAL
GIRODON, Pierre
GRAND d'ESNON, Charles, Antoine
GUIGNABAUDET, Pierre, Aimable
KREIN, Athanase
LARGEAU, Victor, Emmanuel, Etienne
LOYZEAU de GRANDMAISON, François, Jules, Louis
LIZE, Lucien, Marie, Zacharie
MARCOT, Louis, François
MARQUET, Georges
MOUSSY, Jean-Baptiste, Albert
MASNOU, Joseph, Georges, Antoine
PLESSIER, Louis, Victor
RAFFENEL, Léon, Amédée, François
REYMOND, Jérôme, Édouard, Auguste
RONDONY, Charles
ROQUES, Charles, Auguste, Henri
ROUSSEAU, Jean, Louis, Théodore, Lucien
RIBERPRAY, Georges
SIBILLE, Charles, Antoine
STIRN, Jean, Paul, Ernest
SERRET, Marcel
TRUMELET-FABER, Gaston
des VALLIERES, Pierre
VANVATERMEULEN, Henri

A+

Marc
_________________
"Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !"
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
spontz91
Général de brigade
Général de brigade


Inscrit le: 17 Mar 2008
Messages: 165
Localisation: Courcouronnes

MessagePosté le: Jeu Juin 19, 2008 6:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

De toute manière des économies sont nécessaires dans la fonction publique, mais faut commencer par là où il y a le plus d'abus... Qui a dit le ministère des finances ???? où 60 000 fonctionnaires (estimation faite par l'ancien gouvernement) ne servent à rien Evil or Very Mad Gloups la pillule passe mal, on peut continuer avec d'autres ministères Wink.
Dans la défense beaucoup de généraux doivent être mis à la retraite et plus avoir cette solde à vie. En voyant ce que touche un gégen plus les avantages en nature y a de quoi rendre jaloux un député ou un sénateur quoiqu'ils ne ceux sont pas mal rempli les poches (un député après son mandat coute au contribuable environ 450 000 euros sur 5 ans par député, faites le calcul sur les 500 que l'on possède)...
Ensuite le budget de l'Elysée augmenté encore une fois, oups le salaire du big boss de l'Etat j'allais l'oublié Wink...

Enfin Bref il y a de quoi faire avant de toucher l'outil militaire à proprement dit.... Rolling Eyes
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Demarkation
Maréchal
Maréchal


Inscrit le: 26 Mai 2008
Messages: 2173
Localisation: Oise

MessagePosté le: Jeu Juin 19, 2008 8:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au fait, quelle est la situation des forces armées en
Allemagne (effectifs, dotations, etc...) ?
La conscription existe t-elle toujours là bas (15 mois ?) ?
Bizzarement, en matière de comparaison entre systèmes
sociaux, fiscaux, etc...notre plus proche voisin
(en taille démographique et économique comparable)
n'est que rarement cité Rolling Eyes

Marc
_________________
"Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !"
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
spontz91
Général de brigade
Général de brigade


Inscrit le: 17 Mar 2008
Messages: 165
Localisation: Courcouronnes

MessagePosté le: Ven Juin 20, 2008 7:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

La différence avec l'Allemagne se situe surtout au niveau des grands décideurs... La bas ils ont des "couilles" (dsl du terme mais il est très parlant) et des cerveaux et savent les utiliser ... On ne peut pas comparer un pays gouverner par des idiots et un pays où l'on réfléchit avant d'agir dans l'intérêt de la nation.

Mais au niveau des forces, les allemands ont su donné une réelle puissance militaire en - de 20 ans (réunification de l'Allemagne en 89) Leur potentiel opérationnel est largement au-dessus du notre.

Mais comme il a était dit, on veut la puissance militaire à l'américaine avec le budget de la Belgique... Quoique au niveau du pourcentage opérationnel des forces ils sont bien supérieur au notre... enfin bref comme toujours là encore ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
steiner61
Maréchal
Maréchal


Inscrit le: 19 Fév 2007
Messages: 1133
Localisation: Châlons en Champagne

MessagePosté le: Ven Juin 20, 2008 11:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrais que la mentalité Allemande fait que leur armée est au niveau opérationnel un peu au dessus de la notre.

L'armée Allemande est mixte, certaines unités sont professionnelle, mais la conscription est toujours d'actualité.

Au niveau de l'emploi, leurs règles d'engagements sont plus restrictives que pour les unités Françaises, de plus le soldat Allemand a le droit d'adhérer à un syndicat, il est donc un peu mieux défendus que chez nous.
En France, comme chacun sait, le soldat n'a qu'un droit, c'est celui de fermer sa g...le, mais c'est vrais que ses chefs sont là pour le défendre Shocked Crying or Very sad Confused pauvre de lui.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Demarkation
Maréchal
Maréchal


Inscrit le: 26 Mai 2008
Messages: 2173
Localisation: Oise

MessagePosté le: Ven Juin 20, 2008 6:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour les renseignements Cool
Citation:
On ne peut pas comparer un pays gouverner
par des idiots et un pays où l'on réfléchit avant d'agir
dans l'intérêt de la nation

Bien vu, mais j'ai tendance à penser que les lions votent
pour des lions, et les ânes pour des... Wink

Citation:
de plus le soldat Allemand a le droit d'adhérer à
un syndicat

OK, mais des syndicats Allemands Laughing

Marc
_________________
"Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !"
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    BlitzKrieg Index du Forum -> Discussion générale Toutes les heures sont au format GMT
Aller à la page Précédente  1, 2
Page 2 sur 2

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2002 phpBB Group
subGreen style by ktauber
Traduction par : phpBB-fr.com